I used to be...

J'étais souriante avant. Pleine de joie de vivre à ce qu'il parait.
Et puis il y a eu la prépa. Enfin, pas exactement ça, plutôt l'internat. Moi qui me faisait une joie de quitter les parents, la maison, devenir une grande... Ha! la bonne blague.
Maintenant, j'en deviens malade.
Je vois que je suis pas bien. Où est-ce que je vais comme ça?
J'en sais rien.
Je sais juste que je m'y sens pas chez moi, que la nourriture me dégoute, que j'ai mal, et que c'est pas normal.
Mais qu'est-ce que je dois faire?

Welcome to Taupin-land.

Oué, j'suis une taupe à ce qu'il paraît.

La soirée d'inté, géniale. *___* Une centaine de tarés en train de se monter les uns sur les autres sur la plage. Des trucs dégeu à nous faire bouffer et boire. Moi sur ses épaules et lui sur les épaules d'un autre. Nous, tous serrés les uns contre les autres.
L'accrobranche, d'enfer. J'aurais jamais pensé dire ça un jour, mais le sport ça roxx un max. Peut-être faire de la boxe, de l'escrime et du hockey sur glace.
Les cours de jap qui recommencent pendant les prochaines vacances.
Projet pour cet été avec les filles. L'Angleterre. Malgré l'incendie dans l'Eurostar, ma mère est d'accord. Après faut trouver l'argent.
Ah oui, et le boulot. Faudrait que je m'y mette, là. Maintenant. 3 colles la semaine prochaine. Youpla boum.

Mais quoi que je dise, j'aime ma vie. Même si on se fait tous humilier par le prof de maths chacun notre tour, on sait qu'on est pas tout seul. Même si on arrive même plus à suivre le cours de chimie tellement on est crevés, on sait qu'on est tous en train de d'essayer de ne pas dormir.Même si on flippe pour les interros de physique parce qu'elle rend les copies dans l'ordre et fait des commentaires tout haut, on sait que personne ne se moquera de nous parce qu'on est tous dans la même galère. Et pour deux ans encore, j'espère.

Rien qu'un fouillis de pensées.

Putain, c'est kwa ce bordel?
Je pars deux semaines et quand je reviens, toutes les couleurs ont changé, je retrouve plus rien et c'est moche - encore plus que d'habitude je veux dire.
J'ai mal à le tête, c'est l'ordi qui fait ça. Mais on s'en fout, hein. Il m'a répondu et m'a dit à la prochaine. *___*
J'ai fait que geeker aujourd'hui, je suis dingue, je suis allée sur des blogs des gens que j'aime même pas exprès pour retrouver mon meilleur ami du collège, que j'ai pas retrouvé d'ailleurs.
Je tiens aussi à remercier mon prof d'anglais de l'année dernière pour m'avoir fait découvrir Jeff Buckley. Ce mec est un dieu.
Ca fait trois jours que mon portable est fermé, pourquoi? J'en sais rien du tout. Enfin, si. J'ai pas envie d'avoir des nouvelles d'Alicia vu que je suis pas venue à un seul cours de jap pendant les vacances parce que c'était les vacances et que ça m'était sorti completement de la tête.
Désolée de vous embêter mais il est presque minuit et ça fait deux semaines que j'ai l'habitude de me coucher tôt pour pouvoir m'endormir avant ma mère et donc ne pas devoir entendre ses ronflements toute la nuit. Je me sens tellement fatiguée, c'est étrange.
J'me suis aussi inscrite à mon nouveau lycée... Il est bow et tout, mais je l'aime pas (encore?). Rentrée le 1er septembre pour l'internat Youhou. >.< Si y a pas wifi, jme flingue. Mon dieu, faites que ma colloc soit géniale!!!

Surtout, arreter Radiohead, je vais finir aussi folle que Thom Yorke. Surtout que la mémoire de mon portable craint à mort et que j'avais oublié de quoi écrire. Donc j'ai du tout retenir ce que je pensais et finalement, j'ai rien retenu. Donc ça explose, pardonnez-moi.

Au fait, si vous voulez des nouvelles de mes vacances, comment ça s'est passé toussa, suffit de me le demander. :D

So complicated...

Pourquoi tout ne peut pas être si simple?
A dans deux semaines...

Qui suis-je? Où vais-je? Que puis-je espérer? - Kant

Il m'arrive tellement de choses en ce moment qu'il me faudrait un bouton stop pour pouvoir y réfléchir. Ou une pensine.

C'est maintenant que j'ai choisi ce que je vais faire l'année prochaine et que je ne peux plus revenir en arrière que je me rends compte que j'ai envie d'autres choses. Mais est-ce que c'est vraiment ce que je veux ou juste une idée comme ça? On verra bien... Si la prépa ne me plait pas, je partirais. N'empêche, ça arrive à grande vitesse tout ça. Samedi, je pars pour deux semaines et après c'est les inscriptions, et la rentrée le 1er. *gloups* J'espère juste que ma colocataire ne sera pas trop comme j'ai pas envie qu'elle soit... Sinon ça risque d'être dur. Déjà que je ne verrais plus souvent les filles. Aujourd'hui, c'était sûrement la dernière fois que je les voyait avant très longtemps. Mes discussions musesques avec Gaelle vont beaucoup me manquer. Malgré tous les projets qu'on fait, j'ai peur de les perdre. Et ça, je le supporterais pas.

Etudes supérieures de merde. Mais en même temps... j'ai besoin de faire autre chose que ce que j'ai pu faire au lycée, besoin d'apprendre plus, d'évoluer. De grandir?

Je crois que je vais aller vomir...

C'est l'histoire de Lulu, une petite fille de treize ans, assez bizarre, renfermée sur elle-même, qui ne parle pas beaucoup. Elle aime s'inventer des mondes imaginaires, rester seule... On la croit timide, elle est dépressive. Et fait une tentative de suicide. Pourquoi? Je n'ai jamais compris.

Jusqu'à aujourd'hui. Elle a été violée quand elle avait six ans.

Maintenant, elle en a seize et veut juste mourir, pour oublier.


Merde, les hommes ne sont donc tous que des ordures?

I wanna stay but I must go...

Je suis triste.
Je me rend compte que c'est fini. Le lycée toussa, balayé par le vent. J'aimerais tellement retourner en arrière. Etrange à dire mais l'époque des révisions du bac me manque.
Oué, je veux retourner en arrière et me retrouver dans ma salle d'examen, ouvrir les yeux et voir devant moi le sujet d'anglais, d'allemand, de physique ou de maths. *___*
La semaine du bac a été très étrange. Fatiguante et très stressante aussi. Mais d'un coté, magique. Je sais pas comment décrire ça.
Ca tient juste aux petits clins d'oeil qu'on se faisait avec Emma pendant les épreuves, aux gens qui me fusillaient du regard quand j'ouvrais mon paquet de gateau qui-fait-du-bruit exprès pour les embeter, à ma peut-être future colloc dont j'ai fait la connaissance, aux cris qu'on poussait quand c'était terminé... Je serais allée en cours jusqu'au bout. C'est chez moi le lycée. J'ai l'impression d'avoir toujours été là, sur ce banc, dans ce couloir...
Les gens vont me manquer aussi, même ceux que je déteste, ou qui me deteste.
Et le pire, ce sera de ne plus squatter la salle de ciné-audio avec Gwen tous les midis et mercredis après-midi. Bizarre sans Law qui pestera plus tout le temps parce que j'ai besoin des clés de la salle de montage.

Comme dirait Maroon 5, "This city made us crazy and we must get out"

Mais moi, je veux pas... >.<'